Malgré l’interdiction pour le cirque, le spectacle continue
Jean-Marie Vilain, le maire (UDI) de Viry-Châtillon, est
toujours très remonté contre le cirque de Paris, installé depuis le 2 février
sur le parking de Babou. Pourtant, le cirque conteste toute installation
abusive et assure avoir réuni toutes les conditions nécessaires à son arrivée.
« Au départ, je pensais que l’accord qui avait été signé ne
concernait que quelques clowns. Au final, c’est très différent de ce qu’on nous
a présenté. On nous a mis devant le fait accompli. Il s’agit d’un vrai cirque,
avec des des animaux, un immense chapiteau… Ça ne m’incite pas à accepter
d’autres cirques. » C’est ainsi que l’élu justifie l’arrêté qui vise à
interdire le cirque de toute représentation, signé il y a une semaine.
« Il n’y a pas eu de demande explicite à la mairie, ni
présentation des autorisations dans les délais, poursuit-il. D’autre part, «
c’est une grosse structure, il est normal qu’on prenne quelques précautions. Ne
serait-ce que pour des questions de sécurité. »
Pourtant, Jean Gougeon, l’un des responsables du cirque,
affirme que « tout est en règle » et avoue ne pas comprendre l’animosité
ambiante. « Le parking de Babou est un terrain privé, et les gérants de Babou
et du Leader Express nous ont donné leurs autorisations. En plus, nous avions
prévenu la police municipale de notre arrivée, donné les dimensions du cirque
et de ses infrastructures. Nous avons les assurances nécessaires en cas de
problème. Nous sommes des travailleurs comme les autres, pourquoi nous empêcher
de gagner notre vie ? »
Même si les spectacles donnés cette semaine n’ont réuni que
peu de spectateurs, entre 80 et 200 selon les jours, le désaccord ne semble pas
atteindre les riverains de Morsang, Grigny, Viry, Grigny ou Fleury. Et le
conflit ne devrait pas perdurer : après deux dernières représentations ce
week-end, le cirque de Paris quittera les lieux ce dimanche.
Source ESSONNE
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