« Namur en mai » de retour cette année
Un festival des arts forains light aura lieu les 15 et 16
mai, à l’initiative d’acteurs culturels namurois et avec le soutien de la
Ville.
Il y aura bien une édition de Namur en mai cette année, et
ce malgré la mise en liquidation de l’ASBL Promotion des arts forains, en
décembre dernier, et l’ambition affichée de la Ville de Namur de remonter un
festival dès 2016 avec un nouvel opérateur à désigner via marché public. Notez
les dates, c’est pour les vendredi 15 et samedi 16 mai.
L’initiative vient du terrain. Elle émane d’une série
d’acteurs namurois et wallons du monde de la culture. Autour de la table, une
dizaine de compagnies qui se sont retrouvées autour de l’envie de maintenir cet
espace de rencontre entre les saltimbanques de tous poils et les Namurois:
l’Isolat, les Baladins du Miroir, les Bonimenteurs, le Théâtre Jardin Passion,
les Zygomars, la Compagnie Buissonnière, Cœur de Terre, la Compagnie Fil en
trop et les Nouveaux disparus.
Deux chapiteaux, une parade
L’événement sera de taille plus modeste que le festival de
quatre jours que l’on connaissait. «On table sur une centaine de représentations,
le 15 en soirée et le 16 en journée et en soirée, expose François Moens, de
l’Isolat, qui prend la parole au nom du collectif. L’idée est d’animer les rues
du centre-ville, d’occuper ses cours et ses salles avec des spectacles de
théâtre dans l’esprit de ce qu’on voyait à Namur en mai.»
Les grands chapiteaux des Baladins du Miroir et des Nouveaux
disparus sont annoncés. «On espère les planter sur la place Maurice Servais et
au Grognon, mais cela reste à confirmer», dit François Moens. Les toiles accueilleront
les spectacles de leurs compagnies mais s’ouvriront aussi à d’autres
représentations. On parle aussi d’une parade qui mobiliserait l’ensemble des
participants…
Franc soutien communal
Tout ceci ne se fait pas dans le dos de la Ville de Namur.
«Nous avons reçu un accueil très positif de Maxime Prévot et de l’échevine de
la culture Cécile Crefcœur, se réjouit François Moens. Un subside de 55 000€
nous a été accordé par le collège. C’est bien plus que symbolique et cela
augure d’un travail en complicité avec la Ville. On sent déjà que les
différents services communaux sont là pour nous soutenir.» La Ville pouvait
difficilement s’opposer à la démarche tant elle colle à l’esprit de son
programme «Namur Confluent Culture», qui prône le rapprochement et la
collaboration entre acteurs culturels locaux.
Le principe de la renaissance en 2015 est acquis, mais
beaucoup reste à inventer, tant au niveau du contenant que du contenu. «Nous
avons déjà une pré-grille de programmation qui demande encore à être complétée,
dit François Moens. On ne s’inquiète pas: les choses se savent vite et il y a
pas mal de compagnies qui nous contactent pour nous proposer des choses.»