Le Directeur du Centre National des Arts de la rue appelle au respect. Gilles Platret a porté plainte ce samedi contre deux artistes de rue suite à des propos publiés sur leurs comptes Facebook. Dans la soirée, c'est Pedro Garcia - Directeur du CNAR qui a souhaité apporter son soutien au maire et dénoncer de tels agissements.
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Communiqué de Pedro Garcia, directeur du CNAR
A
la suite de la publication sur plusieurs comptes Facebook de propos injurieux
et diffamatoires à l'encontre des Chalonnaises et des Chalonnais et de leur
maire, propos qui donnent par ailleurs du Centre national des Arts de la Rue
une image erronée, je veux témoigner de ma totale désapprobation de ces
pratiques.
En
tant que Directeur de L’Abattoir / Centre National des Arts de la Rue et du
Festival Chalon dans la rue, je condamne sans appel les mots qui ont été
utilisés. Je ne peux tolérer le déversement d’un torrent de haine et d’injures
comme seuls arguments de défense d’un secteur en fragilité. Les auteurs et
propagateurs de ces propos l’attaquent sous prétexte de le sauver alors qu’en
agissant ainsi, ils sont les fossoyeurs de notre métier, de nos métiers.
Nous
nous battons pour que chaque avis puisse être exprimé. Pour que les débats
d’idées aient lieu sans censure, mais dans le respect. Valeur qui n’est
actuellement plus la leur.
Quelques
soient les oppositions qui puissent exister, seule une vision humaniste dans la
démocratie qui est la nôtre, nous permettra de les dépasser.
Je
crois encore que c’est la raison d’être d’un artiste, même écorché, critique
sur les errements de notre humanité, que d’insuffler avec intelligence et
sensibilité des messages de tolérance fraternelle.
Pedro
Garcia, Directeur du Centre National des Arts de la Rue et du festival Chalon
dans la rue
A
la suite de la publication sur plusieurs comptes Facebook de propos injurieux
et diffamatoires à l'encontre des Chalonnaises et des Chalonnais et de leur
maire, propos qui donnent par ailleurs du Centre national des Arts de la Rue
une image erronée, je veux témoigner de ma totale désapprobation de ces
pratiques.
En
tant que Directeur de L’Abattoir / Centre National des Arts de la Rue et du
Festival Chalon dans la rue, je condamne sans appel les mots qui ont été
utilisés. Je ne peux tolérer le déversement d’un torrent de haine et d’injures
comme seuls arguments de défense d’un secteur en fragilité. Les auteurs et
propagateurs de ces propos l’attaquent sous prétexte de le sauver alors qu’en
agissant ainsi, ils sont les fossoyeurs de notre métier, de nos métiers.
Pendant
combien de temps encore l’injure et l’invective seront le seul fond de commerce
de certains ? J’espère que d’autres citoyens, d’autres artistes, sauront leur faire
entendre raison. La liberté d’expression passe aussi par le respect que l’on a
d’elle.
Nous
nous battons pour que chaque avis puisse être exprimé. Pour que les débats
d’idées aient lieu sans censure, mais dans le respect. Valeur qui n’est
actuellement plus la leur.
Quelques
soient les oppositions qui puissent exister, seule une vision humaniste dans la
démocratie qui est la nôtre, nous permettra de les dépasser.
Je
crois encore que c’est la raison d’être d’un artiste, même écorché, critique
sur les errements de notre humanité, que d’insuffler avec intelligence et
sensibilité des messages de tolérance fraternelle.
Pedro
Garcia, Directeur du Centre National des Arts de la Rue et du festival Chalon
dans la rue
Source Info Chalon
Source Info Chalon