LES MAGAZINES DES ARTS NOMADES: 03/02/15

Vertige TAGADA

Vient de paraître aux éditions Riveneuve le roman de Michel Rouzière "Vertige Tagada"

Deux jeunes forains s’aiment d’amour tendre. Mais le père de Vanessa s’oppose à cette union tant que Franck ne possède pas un grand manège et une luxueuse caravane. Comme une parabole de l’ascenseur social qui dynamisa les Trente Glorieuses, cette quête de la réussite sociale mènera le jeune forain à vivre à perdre haleine des aventures à la hauteur de son imagination. Le roman entraîne son lecteur dans l’ambiance tournoyante de la fête foraine des années 50.

On retrouve avec délectation le crissement des graviers, l’odeur des gaufres et des barbes à papa, le roulis en volutes des manèges en même temps que les vertiges mécaniques. La fête foraine, terrain de l’expérimentation de tant d’innovations, du cinéma au sport spectacle, est bien un précurseur de la société des loisirs. Et un formidable terrain de jeu pour des histoires d’amour.

Michel Rouzière, né en 1950, ancien journaliste et brocanteur, découvre le monde forain en restaurant un carrousel enfantin qui sera monté, plusieurs années durant, Place des Saints Innocents à Paris. Il rejoint, en 1988, Jean Paul Favand pour travailler à sa collection qui deviendra sept ans plus tard le Musée des Arts Forains. Auteur d’un scénario pour un téléfilm « Le petit manège », il signe ici le premier opus d’une trilogie sur la fête foraine d’avant 1914 à nos jours.

14 X 21 – 232 pages -18.00 € www.riveneuve.com

Figueres vidéo Spectacle rouge

CIRQUE AMAR

2 jours de spectacle à Langon (33)

Le cirque Amar va poser ses valises à Langon les mardi 3 et mercredi 4 mars sur les quais de la Garonne.

Avis aux amateurs de numéros avec tigres blancs, dromadaires, éléphants… Durant deux jours, le cirque Amar présente son nouveau spectacle, “Sublime”, à Langon. L’occasion de découvrir également les acrobaties de haute voltige du duo Yura et Nicolai, les gags des clowns Rivelinos, et Electra, qui plongera le chapiteau dans une profusion de rayons lasers. Le tout se fera en musique: le crique Amar ne peut en effet concevoir un spectacle sans orchestre.

Infos pratiques

Spectacles mardi 3 mars à 18h et 20h30 et mercredi 4 mars à 15h. Locations de places aux caisses du cirque à partir de 10h. Pour 2€, vous pouvez visiter la ménagerie. Renseignements au 06.09.42.83.42 et sur www.cirque-amar.com.

Source Le Republicain

Cirque Tempo

Cirque Tempo donne quatre représentations, du 4 au 8 mars D.R

Bretteville-sur-Laize (14) - le Cirque Tempo présente Hôtel Tempo, le 4 mars

Le cirque Tempo présente son show Hôtel Tempo, la semaine prochaine.

Il donnera quatre représentations.

« Nous avons créé le cirque Tempo en 2014, avec Matey », explique Chloé Rasero.

Le duo pratique son art depuis plusieurs années. « Nous avons parcouru l'Europe et travailler dans les plus beaux cirques du monde et de France : Amar, Gruss, Medrano, Borsberg, sur des numéros de troupe acrobatique, de Rolla Rolla, fil, chiens, jeux icariens et l'incroyable roue de la mort. »

Le spectacle qu'ils proposent « n'est pas comme les autres. C'est du cirque mis en scène autour d'une histoire pleine d'humour, de poésie et de surprises ».

Hôtel tempo est un petit hôtel au bord de la faillite. « Soudain, la sonnerie du téléphone retentit. Grande nouvelle : miss France va venir séjourner dans notre hôtel. Une seule étoile scintille encore. La troupe décide alors de se mettre au travail, afin de faire briller à nouveau les cinq étoiles pour l'accueillir. »

Une histoire illustrée par les numéros des chiens intrépides, du funambule, des assiettes, de Rolla Rolla, de chiens Saint-Bernard acrobates, de jonglerie et encore bien d'autres surprises.

Le chapiteau du cirque Tempo (300 places) s'installera sur le terrain de rugby, situé derrière les écoles.

Mercredi 4 mars, à 15 h, vendredi 6 mars, à 20 h, samedi 7 mars, à 16 h, et dimanche 8 mars, à 15 h. Tarifs : 12 € ; 5 €, le mercredi. Site internet www.cirque-tempo.com

Source Ouest-France

la vie d’Adèle entre ciel et terre

Prouesse. Au cirque Arlette Gruss, le numéro de sangles aériennes d’Adèle est époustouflant. Rencontre en coulisses

La mère d’Adèle, Tamara, boîte après l’exécution, à l’instant, de son numéro de trapéziste, car elle s’est fait mal en touchant la piste. Mais ce qui compte avant tout, c’est sa fille qui va entrer en scène : « Ne soyez pas trop long pour votre interview, elle a besoin de vingt minutes pour se concentrer avant son numéro. »

À tout juste 20 ans, plus jeune que ce cirque qui fête son trentième anniversaire à Rouen, Adèle apparaît pourtant souriante et décontractée, heureuse d’évoquer sa vie d’enfant de la balle, née dans un cirque et ne vivant que pour le spectacle. « J’ai commencé le trapèze très tôt, dans le ventre de ma mère, qui exécutait son numéro à quatre mois de grossesse » s’amuse-t-elle.

Douceur en apesanteur

Pourtant, ce n’est pas le trapèze qu’elle va choisir quand, toute petite, elle s’initie aux jeux du cirque, en pratiquant l’acrobatie, l’équilibre et le jonglage. Son goût pour les sangles lui est venu à 4 ans et elle a conçu son spectacle actuel en collaboration étroite avec sa maman. « J’ai eu l’idée de m’accrocher par les pieds et par les mains à deux lanières. J’ai voulu un numéro original, j’avais des idées et ma mère les validaient, ou pas, pendant les séances d’entraînement. » Si Adèle cherchait l’originalité, c’est gagné. À 8 m de hauteur, sans harnais de sécurité, elle livre un impressionnant tourbillon d’agilité, de grâce et de fougue, un numéro bien nommé « Douceur en apesanteur ». Ses figures parfaitement rodées ne la dispensent pas d’un trac toujours présent avant d’entrer en piste. « La volonté d’être à fond, d’exécuter mes figures parfaitement, et puis, une chute est toujours possible. Je suis déjà tombée en me cassant le poignet et en m’abîmant la colonne vertébrale. » Rien, cependant, qui puisse ternir le plaisir visible qu’elle ressent à chaque représentation. Née au cours d’une tournée de Gruss, et filleule de la fondatrice Arlette, le hasard fait qu’elle se retrouve vingt ans plus tard à Rouen dans la même enceinte, alors que les artistes changent tous les ans de cirque. « C’est trop beau, ma vie » soupire-t-elle, radieuse.

Source Paris-Normandie