Albi (81) - Ecole Edouard-Herriot
Du 13/03/2015 au
14/03/2015
Une partie de la famille du cirque Pacotille toute la semaine à l'école Edouard-Herriot./ Photo DDM,R.R |
Les véhicules de la caravane sont installés pour la semaine derrière la
maternelle de l'école Edouard-Herriot. Jusqu'à samedi, la famille du cirque
Pacotille, invitée par l'association Les enfants d'Edouard-Herriot, participe a
un projet éducatif sur le cirque, développé depuis le début de l'année scolaire
par les enseignants auprès des élèves. «Toute la semaine, les enfants vont
partager notre vie, explique Zé, le papa Pacotille, ils vont découvrir notre
vie de nomade, venir écouter des contes dans la caravane, participer à des
ateliers de chants, musique, de clowns, de jonglerie d'équilibre, de
maquillage, etc. Il ne s'agit pas d'un stage de cirque, poursuit-il, nous
sommes une troupe de saltimbanques, de comédiens». En effet, Ze, qui était
jadis instituteur est désormais clown, Mimo son épouse est conteuse, Noé le
fils est musicien, Chetan la fille est acrobate, jongleuse, équilibriste, Yoko
son mari est «balayeur, c'est le plus grand artiste de la semaine qui ne vole
la vedette», souligne Zé.
La première participation des élèves, une centaine issus de quatre
classes de CP, CE1 et CE2, a été de monter les gradins. La dernière aura lieu
sous la forme d'un spectacle ouvert à tous, vendredi à 20 h 30 et samedi à 14 h
30, salle des associations de Lapanouse (7 € et 5 €). A noter également la sortie
du N° 1 de EEH Magazine, qui sur 20 pages en couleurs retrace le passage des
élèves dans les coulisses du cirque Amar, près des chevaux de Bartabas, etc (2
€).
Précision : à la suite de l'interview de Jérôme Durand Freiche paru hier
ce dernier souhaite préciser : «Je n'ai pas prononcé la phrase ‘'Je suis à
bout'', mais parlé de certains parents qui sont exaspérés par la situation
actuelle (...) la manifestation d'aujourd'hui à 18 heures place du Vigan est à
l'appel d'un collectif de parents et enseignants (...) Nous ne dénonçons pas
des engagements non respectés mais renouvelons des demandes non satisfaites à
ce jour».
Source La Depêche