vendredi 19 février 2016

le Cirque "la Piste aux Etoiles" est blanchi d'accusations mensongères !

Les services de l'État blanchissent le cirque "la Piste aux étoiles" accusé de maltraitance sur animaux

Aucun mauvais traitement à animaux n’a été constaté par les services de l’état
Une association locale accusait le cirque de passage en ville de "maltraitance" sur animaux. Les services de l'État se sont rendus sur place. Selon eux, les bêtes sont en bonne santé. L'association AnimaLibre était montée au créneau ce lundi. Dans un mail envoyé à la mairie, aux services de l'État et aux médias, elle dénonçait la présence de bêtes blessées dans la ménagerie du cirque La Piste aux étoiles, qui faisait escale en ville jusqu'à hier. La présidente de l'association qui s'oppose à toute forme de souffrance animale, Michèle Robillard, allait jusqu'à évoquer "des signes majeurs de maltraitance". Photos à l'appui. Elle réclamait un contrôle vétérinaire dans les plus brefs délais. Son vœu a semble-t-il été exaucé. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a envoyé l'une de ses inspectrices sur place ce mardi. Seul hic : les résultats du contrôle, communiqués ce mercredi matin, sont venus confirmer la version du cirque, qui réfutait dans notre édition d'hier les accusations portées contre lui. "Le cheval qu'évoque l'association a une blessure superficielle, mais il est bien soigné, indique ainsi la directrice de la DDPP, Chantal Berton. Nous n'avons relevé aucun problème particulier. Tous les animaux semblent en bonne santé."
"Pas d'anomalie"
AnimaLibre avait aussi alerté la municipalité. Mais, selon le maire adjoint chargé de la Gestion du domaine public, Stéphane Ruel, une telle affaire n'était pas de son ressort : "Au niveau de la ville, on ne s'occupe que des questions de sécurité. On vérifie tout ce qui est lié à l'accueil du public (chapiteau, etc.). Nous n'en sommes pas moins sensibles au fait que les animaux soient dans de bonnes conditions. Mais dans ce cas précis, le rapport de la DDPP n'a pas relevé d'anomalie." À Perpignan, l'interdiction des cirques avec animaux, pour laquelle plaide AnimaLibre, n'est pas à l'ordre du jour. "Si la DDPP constatait un problème au sein d'un cirque, on ferait le nécessaire pour que celui-ci ne puisse plus revenir, assure Stéphane Ruel. Mais l'interdiction systématique n'est pas une réponse appropriée." Pour motiver son point de vue, l'adjoint met l'accent sur la popularité du cirque et sur le caractère "ancestral" d'une profession qu'il serait, selon lui, dommage de voir disparaître.