lundi 7 mars 2016

L'anecdote familiale du trapéziste volant brésilien du Cirque Claudio Zavatta

Gerry, un des trapézistes volants du cirque Zavatta, installé à Châteaubriant, raconte en vidéo une anecdote qui illustre que cet art est chez eux une tradition familiale. | Ouest-France
Gerry, un des trapézistes volants du cirque Zavatta, installé à Châteaubriant, raconte en vidéo une anecdote qui illustre que cet art est chez eux une tradition familiale.

Chez les Souza, le trapèze volant, c'est une histoire de famille, comme l'explique Gerry Souza, l'aîné de la troupe du cirque Zavatta, présent à Châteaubriant jusqu'au dimanche 6 mars 2016, jour de la dernière représentation. La troupe brésilienne est composée de Gerry, de ses frères Antonio et Francisco, sa fille Lys et sa nièce Thalia. "Les équipes familiales sont celles qui marchent le mieux. Ce sont les plus soudées."

Son grand-père faisait du forcado, une sorte de rodéo qui mêle cascades, chevaux et taureaux, mais sans mise à mort. C'est lui qui leur a transmis le goût du risque. Quant à son père, il fut le premier à se lancer dans le trapèze volant, "sans rien y connaître", et lui a tout appris.

 "Mon père voulait bien nous apprendre, à condition qu’on ne se cantonne pas à des numéros ordinaires", raconte Gerry. L’homme, âgé de 42 ans, casquette aux couleurs du Brésil vissée sur la tête, parle de son métier avec passion. "C’est dur, éprouvant, un sacrifice pour le corps", explique-t-il en montrant son bras qui a subi une lourde opération. Selon lui, sur le globe, il existe environ 150 équipes de trapézistes, mais seulement entre 20 et 30 qui font du trapéze volant de haut vol tel qu’eux le pratiquent.

Il raconte aussi que cet apprentissage n'est pas sans heurt car la nouvelle génération apporte son lot d'idées neuves, qui peuvent être mal vécues par l'ancienne.

En voici une illustration en vidéo, à travers une anecdote savoureuse racontée par Gerry, qui explique comment son père, adepte des valses viennoises pour le numéro de trapèze volant et catégoriquement opposé à la samba :




Source Ouest France