Elle veut réaliser le numéro de trapèze le plus haut du monde à 3.160 m d'altitude

Isabelle Ponsot a déjà réalisé un numéro de trapèze suspendue à une montgolfière... Mais à quelques centaines de mètres du sol "seulement". - Photo DR, Jean-Daniel Ouvrard

En début de semaine prochaine, l'artiste de cirque châtelleraudaise Isabelle Ponsot, spécialisée dans les acrobaties aériennes, veut tenter de battre un record du monde un peu particulier : réaliser un numéro de trapèze sous une montgolfière à 3.160 m d’altitude.

Isabelle Ponsot dirige sa propre compagnie de cirque, Y’za Trap,  et intervient ponctuellement à l’école nationale de cirque de Châtellerault. En début de semaine prochaine, elle a prévu d'exécuter un numéro de trapèze...à 3.160 m d’altitude, suspendue à une montgolfière. Un pari improbable qu'elle doit réaliser avec la complicité de l’aérostier châtelleraudais Jean-Daniel Ouvrard, patron de la société " Montgolfière Centre Atlantique ".

Le numéro de trapèze le plus haut du monde a été réalisé il y a trois mois par la Néo-Zélandaise Anna Cochrane, qui a exécuté des acrobaties en suspension à 3.159,25 m à partir d’une montgolfière planant au-dessus de la côte d'Ashburton en Nouvelle Zélande.

La tentative est programmée lundi ou mardi, très tôt le matin (aux alentours de 7 h) au-dessus de Châtellerault. " On a une bonne fenêtre météo en début de semaine prochaine, indique Jean-Daniel Ouvrard. Il reste une incertitude à lever : le taux d’humidité. Ce paramètre, on ne le connaîtra que la veille. "

Pour sa sécurité, Isabelle Ponsot sera équipée de harnais tout au long du vol. Une équipe de pompiers du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux et un médecin la suivront de près. Un journaliste et un cameraman de TF1 filmeront l’évènement depuis la nacelle.

L’artiste châtelleraudaise a déjà réalisé, à trois reprises ces dernières années, des acrobaties aériennes suspendue à la montgolfière de Jean-Daniel Ouvrard. Mais à chaque fois à une altitude modeste, quelques centaines de mètres. C’est donc un " saut dans l’inconnu " que la jeune femme s’apprête à réaliser.

" L’idée, c’est de tenter quelque chose d’un peu fou, commente-t-elle avec une certain détachement. A 3.000 mètres, la température n’est pas la même, il y a moins d’oxygène. J’ai préparé un certain nombre d’enchaînements acrobatiques. On verra bien sur place… "

Source la Nouvelle République - Anthony Floc'h -