Les Magazines des Arts Nomades
lundi 2 novembre 2015
la Foire aux Plaisirs
Située au coeur de la ville, sur la plus grande place d'Europe, la place des Quinconces, la Foire aux Plaisirs de Bordeaux vient de fermer ses portes ce week-end.
Créée en 1854, elle est une des plus anciennes foires française.
Les forains donnent rendez vous au public bordelais deux fois l'an, en octobre et en mars.
Voici les dernières photos d'instant festifs de la Foire aux Plaisirs de Bordeaux
Photos Jean HEYRAUD
Les
photos sont publiées volontairement en basse définition, le copyright protège
l’auteur. Pour obtenir les conditions et recevoir les photos en haute
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Rixe à la Fête Foraine
Rixe de Clermont / Aubière (63) : retour sur le réglement de comptes entre forains et jeunes des quartiers nord
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La situation est restée très tendue pendant trois heures, les assaillants faisant le siège de la fête foraine. Les jeunes ne se sont dispersés qu'à 16h30. - La Montagne |
La fête foraine installée à la lisière de Clermont-Ferrand et d’Aubière a été le théâtre d’un violent règlement de comptes, dimanche après-midi. Cent à cent cinquante jeunes encagoulés et armés se sont affrontés avec les forains, armés eux aussi. Retour sur le film des événements.
Une fumée noire qui s’élève dans le ciel, des cris, des coups de feu, des attroupements et des mouvements de foule... La violence de la scène observée dimanche après-midi avenue Ernest-Cristal, entre Aubière et Clermont-Ferrand, tranchait avec le calme habituel d’un dimanche de la Toussaint.
La fête foraine qui y prend habituellement ses quartiers d’automne a été le théâtre d’un violent règlement de comptes entre cent à cent cinquante jeunes venus des quartiers nord de Clermont-Ferrand et les forains qui animent la fête foraine, dimanche à partir de 13h30.
Jeudi, intervenant pour défendre une jeune foraine qui se faisait agresser par d’autres forains, un trentenaire avait été grièvement blessé à l’arme blanche dans le dos et au visage par une morsure.
L’acte 2 de cette agression s’est joué hier. « J’étais devant l’hôtel. Je les ai vus s’engouffrer vers la fête foraine, c’était impressionnant. Ils étaient cent ou cent cinquante. Et tout de suite, on a entendu des coups de feu », explique un témoin.
Encagoulés, ou le visage dissimulé derrière une écharpe, les assaillants étaient vraisemblablement armés, eux aussi. Selon nos informations, ils étaient déterminés à empêcher l’ouverture de la fête. Les échanges de coups de feu se sont poursuivis pendant de longues minutes, se faisant par la suite plus sporadiques.
Très rapidement, les policiers sont arrivés sur place, attendant néanmoins d’être suffisamment nombreux pour s’interposer entre les deux groupes. Les gendarmes de la compagnie de Clermont-Ferrand et de l’EDSR ont été appelés en renfort.
Pompiers et Samu ont eux aussi déployé d’importants moyens pour prendre en charge les blessés. Ceux-ci, saignant du visage, touchés au torse ou au bras, venaient au compte-gouttes se faire soigner, avant d’être transportés à l’hôpital ou de retourner dans l’attroupement.
Deux policiers de la BAC ont également été atteints par des plombs de chasse. Au total, sept personnes ont été légèrement blessées et six ont été évacuées sur le centre hospitalier de Clermont-Ferrand.
« C’est eux qui ont commencé il y a de ça deux jours, avec des fusils et cocktails Molotov. Nous, on est à Clermont-Ferrand pour travailler, pas pour se faire tirer dessus. On a des bébés dans les caravanes, on est bien obligés de se défendre », expliquait Catherina, une foraine jointe par téléphone, hier. A 16h30, les assaillants se sont rapidement dispersés, en voitures.
Une enquête judiciaire a été ouverte et confiée à la sûreté départementale. Ni interpellation ni perquisition n’ont été réalisées dimanche par les forces de l’ordre, la priorité était au rétablissement du calme. Une compagnie de gendarmes mobiles venant de Lyon était attendue dimanche soir.
La fête foraine est fermée
Deux incidents graves en une semaine. Pour la mairie de Clermont-Ferrand, c’en était trop. Le maire, Olivier Bianchi, a pris un arrêté municipal pour fermer le Luna Park. Avec application immédiate. Les forains, qui avaient ouvert la fête foraine le 24 octobre, sur le vaste espace Ernest-Cristal, avec l’intention de les faire fonctionner jusqu’au 22 novembre, devront donc démonter leurs manèges et leurs stands. Les commerçants, que nous avons tenté de joindre dimanche soir, ne nous ont pas répondu.
Source La Montagne - Jean-Baptiste Ledys
École de cirque : la folie de ses 20 ans
Du 27 novembre au 12 décembre, l’École nationale de cirque célèbre son 20 e anniversaire en fanfare. Cinq spectacles d’anciens élèves sont programmés.
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Le spectacle « Opus 7 » de la compagnie « Cheptel Aleikoum » – sept artistes dont quatre issus de l'École nationale de cirque de Châtellerault – est programmé les 28 et 29 novembre. - (Photo Milan Szypura) |
Vingt ans : le bel âge, ce doux mélange d'insouciance et de maturité. C'est le message que veut faire passer l'École nationale de cirque, à l'occasion d'une quinzaine anniversaire intitulée « La folie de nos 20 ans ».
L'idée directrice de ce rendez-vous ? « Montrer au public ce que représente l'école dans le parcours des élèves, et comment elle s'inscrit dans un parcours de formation, explique la directrice Pascale Marcelino. A l'issue du bac, les trois-quarts intègrent une école supérieure d'arts du cirque. Châtellerault est une étape vers la professionnalisation. »
Faire de ces 20 ans une " vitrine "
Cinq spectacles, à destination du grand public et des scolaires, sont programmés du 27 novembre au 12 décembre. Ce qui les réunit ? Une exigence de qualité, mais aussi la présence d'au moins un ancien circassien châtelleraudais dans chacun. Histoire de faire ces 20 ans une « vitrine » de l'histoire de l'école, créée en 1995 par Roser Segura et Dominique Toutlemonde (qui en a été le directeur jusqu'en 2009). « On aura toutes les générations, de celui issu des premières promos à celui sorti il y a 3-4 ans, commente la directrice. Ce mélange, on y tenait. On n'a pas la même approche du métier à 40 ans, avec 20 ans d'expérience derrière soi, qu'à 20. »
La soirée d'ouverture, « le Boeuf en folie », sera particulièrement festive : sous la responsabilité d'Allan Sartori, ancien élève qui intervient aujourd'hui à l'école, d'anciens élèves devenus professionnels viendront présenter « un numéro, un délire, une folie ».
Suivront trois spectacles aux univers différents : « Opus 7 » par la compagnie Cheptel Aleikoum, mix de fanfare et de numéros de cirque dans une ambiance cocasse et festive. « Le Bar à paillettes », par la compagnie Ozigno, succession de numéros et acrobaties dans un décor de bistrot où « tout est permis ». Et « Un soir chez Boris » par la compagnie des Sept Sœurs, spectacle circassien original à tous points de vue (seul-en-scène joué sous une yourte, davantage dans la finesse que dans la performance).
Les festivités s'achèveront par la présentation d'une création d'anciens élèves encore en parcours de formation (en école supérieure) mise en scène par la compagnie théâtrale de Châtellerault LaBase, avec l'appui d'Axel Minaret. Ce dernier, enseignant à l'école, est issu de la toute première promo il y a 20 ans. Tout un symbole.
La soirée d'ouverture, « le Boeuf en folie », sera particulièrement festive : sous la responsabilité d'Allan Sartori, ancien élève qui intervient aujourd'hui à l'école, d'anciens élèves devenus professionnels viendront présenter « un numéro, un délire, une folie ».
Suivront trois spectacles aux univers différents : « Opus 7 » par la compagnie Cheptel Aleikoum, mix de fanfare et de numéros de cirque dans une ambiance cocasse et festive. « Le Bar à paillettes », par la compagnie Ozigno, succession de numéros et acrobaties dans un décor de bistrot où « tout est permis ». Et « Un soir chez Boris » par la compagnie des Sept Sœurs, spectacle circassien original à tous points de vue (seul-en-scène joué sous une yourte, davantage dans la finesse que dans la performance).
Les festivités s'achèveront par la présentation d'une création d'anciens élèves encore en parcours de formation (en école supérieure) mise en scène par la compagnie théâtrale de Châtellerault LaBase, avec l'appui d'Axel Minaret. Ce dernier, enseignant à l'école, est issu de la toute première promo il y a 20 ans. Tout un symbole.
pratique
> « Le Boeuf en folie », 27 novembre 19 h.
> « Opus 7 », 28 novembre 21 h, 29 novembre 17 h.
> « Le Bar à paillettes », 7 et mardi 8 décembre 19 h (chapiteau de la compagnie installé à la Manu).
> « Un soir chez Boris », 9 et 10 décembre 19 h (sous une yourte dans la salle d'entraînement de l'école).
> « Création de la folie de nos 20 ans », 11 décembre 19 h, 12 décembre 21 h.
> « Opus 7 », 28 novembre 21 h, 29 novembre 17 h.
> « Le Bar à paillettes », 7 et mardi 8 décembre 19 h (chapiteau de la compagnie installé à la Manu).
> « Un soir chez Boris », 9 et 10 décembre 19 h (sous une yourte dans la salle d'entraînement de l'école).
> « Création de la folie de nos 20 ans », 11 décembre 19 h, 12 décembre 21 h.
Spectacles sous le chapiteau de l'école, sauf mention contraire. Tarifs : 6,5 à 12 € (de 6,5 € à 10 € pour les spectacles 1 et 5). Programme détaillé sur www.ecoledecirque.org. Contact :
05.49.85.81.81.

Source la Nouvelle République Anthony Floc’h
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NEW / A partir du mois de novembre les actualités seront publiées en tant réel tous les jours !
Circo Acquatico
les frères Zoppis pour une série de gala en France
DIJON (Zenith )
5-6 décembre
STRASBOURG (Zénith )
12-13 décembre
ARRAS (Chapiteau, Parking de
la Citadelle)
20-21 décembre
Marcel Campion règle ses comptes
« Lamentable » foire Saint-Romain, à Rouen. Marcel Campion règle ses comptes
Marcel Campion, président du Monde festif, règle ses comptes dans une longue tribune, acide, après l'annulation de la foire Saint-Romain, à Rouen (Seine-Maritime). Explications.
Marcel Campion (à g.) : « Je conseille à ceux qui voudraient m'appeler de s'adresser ailleurs ». |
Après l’annulation de la foire Saint-Romain, à Rouen (Seine-Maritime), Marcel Campionrègle ses comptes, dans une longue tribune, diffusée vendredi 30 octobre 2015. La voici, elle est sévère :
« Je suis stupéfait du comportement des soi-disant responsables forains et de la triste fin, lamentable, de l’édition 2015 de cette foire Saint-Romain et de l’ensemble forain de Rouen. Il y a quelques temps, quelques responsables forains de diverses organisations foraines m’ont contacté pour les aider et trouver un chemin de défense dans cette affaire (tout en me cachant certaines vraies raisons). Je n’étais redevable de rien envers les forains de Rouen et a priori, je n’étais pas très chaud… (…) Il y a quatre ans, déjà, devant le danger de la fin de cette foire, nous avions négocié seuls – mon frère André et moi – la position des forains sur cette foire, avec Madame Fourneyron, maire de Rouen, avec succès. La foire s’était maintenue sur son lieu.
Depuis plus de 40 ans, avec quelques amis forains bénévoles, nous avons défendu et réussi à maintenir de grandes et moyennes foires en France. Quelques succès retentissants : Rennes où il y a 40 années nous implantions la foire au champ de Mars, à la demande de Daniel Bornais, et il y a 30 ans, aux Tuileries à Paris, à mon initiative personnelle. Nous avons répondu au nord, au centre, dans le sud de la France et partout avec succès, beaucoup ne veulent pas s’en rappeler et oublient de le dire à leurs enfants, d’autres le savent mais oublient aussi. Pourtant, que de victoires pour les forains à un moment où certaines villes nous supprimaient (…)
Depuis plus de 40 ans, avec quelques amis forains bénévoles, nous avons défendu et réussi à maintenir de grandes et moyennes foires en France. Quelques succès retentissants : Rennes où il y a 40 années nous implantions la foire au champ de Mars, à la demande de Daniel Bornais, et il y a 30 ans, aux Tuileries à Paris, à mon initiative personnelle. Nous avons répondu au nord, au centre, dans le sud de la France et partout avec succès, beaucoup ne veulent pas s’en rappeler et oublient de le dire à leurs enfants, d’autres le savent mais oublient aussi. Pourtant, que de victoires pour les forains à un moment où certaines villes nous supprimaient (…)
« Pourquoi demander de l’aide et décider autrement ? »
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